dimanche 6 avril 2008

La "Bataille de la Baie" tombe à l'eau

Coucou tout le monde !

Alors ce samedi, je devais participer à mon premier triathlon de la saison, affectueusement nommé "Battle in the Bay" par ses organisateurs (le club de triathlon de l'université). Alors je vous le dis franchement : ça fait plaisir de voir (enfin !) un triathlon qui ose dire son nom. Ouaip. Parce que le triathlon, contrairement à une idée malheureusement très répandue, c'est tout sauf un enchaînement natation-vélo-course à pieds. Le triathlon, c'est un enchaînement bagarre générale dans l'eau-vélo-course à pieds. En tout cas au moins sur les 300 premiers mètres, quand ce n'est pas sur les 1500 derniers. Plus politiquement correct, on pourrait tenter de définir cela comme "l'art de prendre appui sur son voisin afin de se maintenir à flots". Donc bon, pour une fois que les organisateurs d'un triathlon prennent leurs responsabilités et appellent un chat un chat (en l'occurrence, une bataille dans l'eau une bataille dans la baie) (note: je ne suis pas certain que les chats apprécient cette comparaison, vu leur aversion notoire pour l'élément liquide), on ne peut que les en féliciter ! Cet élan de gratitude passé, il me faut toutefois reconnaître que l'organisation n'était pas top-top, vu que la bataille dans la baie tant attendue s'est terminée en queue de poisson, ce qui est tout de même un comble ! (décidément, ce nom se prête fort bien aux jeux de mots en tous genres ;-). Pour faire simple, la course a été annulée quasiment au dernier moment pour des raisons budgétaires, la police de San Francisco qui devait en assurer la sécurité ayant brutalement augmenté ses tarifs sans crier gare. Du coup, je me suis vengé avec une grosse sortie vélo dans l'arrière-pays Berkeleyien, histoire de ne pas traumatiser mes jambes qui s'étaient mentalement préparées à cette terrible bataille. Je vous rassure : elles ont eu leur lot de travail... Truc piégeux quand on part à vélo dans le coin : pas le vent (pour ca, je vous conseille le Danemark), mais le froid, traître à souhait. C'est à dire qu'il ne fait pas exactement froid, il fait juste frais, donc on se dit qu'en pédalant ça ira bien. Surtout que le soleil éclatant procure une illusion de chaleur ; mais au bout de quatre heures, je suis rentré complètement congelé, sans jamais vraiment avoir eu l'impression d'avoir froid, mais mes membres engourdis étaient bien là pour me le signaler.

Dimanche : vengeance ! Il a fallu employer les grands moyens pour se remettre des émotions de la veille ! Et pour ça, rien de tel qu'un peu de pâtisserie, surtout quand il s'agit de tester une recette familiale (voir commentaires du message précédent). L'idée de génie, c'est que ça permet de combiner jardinage (au moins 10 secondes sont nécessaires pour cueillir les citrons) et cuisine ! L'activité rêvée d'un dimanche après-midi ;-) Alors si vous suivez bien les consignes, ça devrait ressembler à ça à la sortie du four :


Et une fois la part dans l'assiette, il faut admirer la superposition des trois couches fond de tarte / crème au citron / meringue avant de la manger. Vous pouvez même apercevoir derrière le plat de service, dont le contenu a déjà été bien attaqué par les colocs (qui remercient Myriam pour sa recette, et auxquels je m'associe vivement !). D'ailleurs Amira a déjà fini son assiette...


Bon, et puis un peu de mathématiques pour conclure : sachant qu'il faut deux citrons pour faire une tarte, et que je peux cuisinier deux pâtisseries par semaine, combien de temps faudra-t-il avant que le citronnier ne soit épuisé ?


A sa droite, vous pouvez entr-apercevoir l'extrême rangitude de ma chambre...

Muchas Muxus
ROdolphe

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Super article sur ton week-end. Et bravo pour ta tarte... Nous aussi on a voulu profiter du premier (et seul) jour de beau temps de la semaine,samedi et on est monté vite fait à l'Arsamendi. Comme c'était la première sortie depuis longtemps je la ressens encore dans mes mollets mais quelle belle vue. Il faisait frais mais contrairement à toi la ballade nous a bien réchauffés!