dimanche 27 avril 2008

Sequoia Nat'l Park

Bonjour tout le monde,

Comme promis, le récit de la semaine sera dédié à une aventure hors du commun. Et comme j'ai beaucoup parlé la semaine dernière, ce coup-ci la part belle sera faite aux images. Alors en intro, sachez que mes parents sont de passage pour quelques temps. Pour le we, il s'agissait de frapper un grand coup : nous sommes donc partis pour le ... Sequoia National Park, vous avez deviné ! Le nom du parc est tiré de celui d'un petit arbrisseau qui se plaît énormément entre 1500 et 2000 m d'altitude. Comme c'est également le cas des montagnes, on les trouve naturellement ensemble, ce qui rend les paysages encore plus jolis.

Dans la foret ci-dessus, vous distinguez globalement deux types d'arbres : des conifères "classiques", et des espèces de grosses bouboules vertes qui dépassent leur voisins d'une bonne tête. Voila, un Séquoia, c'est ça. Vu d'un peu plus près, ça ressemble à ça :


Et d'encore plus près, à ceci :


Bon en même temps vu comme ça c'est pas forcement évident de se faire une idée de la taille. Et vu que c'est quand même une des choses les plus incroyables avec ces géants, voila de quoi stimuler votre imagination :

Perso, je me suis trouve un petit coin abrité pour passer la nuit :


Ah oui, il faut que je vous présente quelqu'un. Il s'agit du vénérable Général Sherman, qui serait "le plus gros être vivant de la Terre". J'avoue ne pas avoir vérifié, mais je suis tout à fait disposé à le croire. Quelques chiffres pour vous convaincre : 11 m de diamètre, 86 et des broutilles de haut, et un poids avoisinant les 1250 tonnes (il serait grand temps de se mettre au régime !). Le monsieur est né entre 2300 et 2700 ans avant nous, ce qui fait qu'il a du voir un paquet de générations de petits humains venir lui casser les pieds (aujourd'hui au sens figuré seulement, vu qu'il est considéré comme un véritable trésor national, et donc ultra-protégé !). Le haut de l'arbre est mort, et il ne grandit plus ; par contre il continue à grossir, gourmant qu'il est. Le voici vu de loin :

et de plus près [échelle : 1 (grand) humain = 1,83 m] :



Alors, juste au cas ou, sachez qu'il n'apparaissent pas d'un coup comme ça. La graine de Séquoia est même minuscule (un peu comme un flocon d'avoine) ! Les gentils Rangers vous proposent d'en rapporter chez vous pour les faire pousser :

(vu comme ça, ça ne prend pas trop de place dans le salon)

Si vous êtes chanceux et soigneux, vous pouvez espérer obtenir ceci dans votre jardin dès la première année :

Qu'il est meuuugnon ! Méfiance tout de même, petit Séquoia deviendra grand ! En voila un autre encore ado :


Mais le jeune arbre ne suffit pas à cacher la foret, et l'arrière-plan est la pour vous rappeler qu'il vaut mieux avoir un grand jardin avant de se lancer dans l'aventure ;-)

Rassurez vous, on a aussi vu autre chose que des plantes :




Ah oui, avant d'oublier : ce parc naturel, comme bien d'autres aux US, regorge d'espèces animales très affectueuses : ours, serpents à sonnettes, cougars, lynx, ... On n'en a croisé aucune, je suis très déçu. Je suis certain que les plantigrades, et encore plus les gros félins, tout comme les chats, adorent qu'on leur gratouille la nuque. Pfff...

Vala vala ! Conclusion : c'était vraiment super chouette ! Et dire qu'il y a encore plein d'autre parcs nationaux à portée de main ! Ca va faire plein d'autres super week-ends ! Youpi !

Bonne semaine à tous,
ROdolphe

P.S: Cette histoire de plantigrade me rappelle une charade. Spéciale dédicace à D. Favennec et toute la classe de PCSI1.

Mon premier est la longue canne à pêche d'un moine tibétain qui n'aime pas l'eau.
Mon second est un plantigrade entouré d'oiseaux.
Mon tout est ce que l'on dit lorsqu'on boit du bon cidre au Faubourg St Denis.

Alors, on trouve ?

jeudi 24 avril 2008

Morgan Territory

Hello !

Me voici (enfin...) de retour pour de nouvelles aventures ! Hum hum... C'est à dire que, pour tout vous dire, toute la question du bloggueur que je suis, c'est de réussir à faire de mes week-ends, aussi inintéressants qu'ils soient, des récits épiques qui traverseront les générations et les continents. Tout un programme. Des fois, la pression est tellement forte que mes petits doigts, paralysés par la peur (peur de décevoir, peur d'échouer même, parfois !) refusent de s'activer sur le clavier et alors vous n'avez rien à lire, ou bien à l'inverse sont pris d'une crise d'hystérie et ca donne à peu près ça :
"Schlounk !

Afek itop sijiz potopo?

Uk gatar opolo mak petepete, gator hewui' bidux bidux.
Jactfe runumu xiatre kinarmi ;-) Retuv saglae zigngi, kitop ser
petuvia, ew minkuura zibilitch.
Ughi kvalavan nourg Zoug uba treklm.

Suxum,

Rhoo"

Personnellement je n'ai pas encore réussi à décrypter cette langue, mais la structure laisse clairement apparaître une organisation syntaxique élaborée. Si vous avez des propositions de traduction, voire une table de traduction, je suis preneur. Le top du top, ce serait carrément un logiciel de traduction, mais je ne veux pas vous mettre la pression non plus... (on sait maintenant à quoi ça mène...).

Bref, je m'égare. Donc, le week-end dernier, nous sommes allés avec mes colocs et des amis à eux rendre une petite visite à Morgan. Enfin, on n'a pas exactement été voir Morgan, on s'est contente de visiter ses terres. Qu'elle a plutôt jolies, d'ailleurs.

On a croisé quelques unes de ses filles, magnifiques elles aussi :



On a même rencontré l'incroyable homme au visage bleu, qui se montre presque exclusivement à l'heure de la sieste :


Et pour finir, vent de face aidant (tiens finalement, la Californie, c'est un peu comme le Danemark en fait), j'ai pu m'essayer à l'auto-lancer+rattrapage du frisbee.


Au prochain épisode, je vous raconterai une épopée familiale, se déroulant aux milieu du sanctuaire d'êtres millénaires. Rien que ça.

Tcho !
ROdolphe


dimanche 6 avril 2008

La "Bataille de la Baie" tombe à l'eau

Coucou tout le monde !

Alors ce samedi, je devais participer à mon premier triathlon de la saison, affectueusement nommé "Battle in the Bay" par ses organisateurs (le club de triathlon de l'université). Alors je vous le dis franchement : ça fait plaisir de voir (enfin !) un triathlon qui ose dire son nom. Ouaip. Parce que le triathlon, contrairement à une idée malheureusement très répandue, c'est tout sauf un enchaînement natation-vélo-course à pieds. Le triathlon, c'est un enchaînement bagarre générale dans l'eau-vélo-course à pieds. En tout cas au moins sur les 300 premiers mètres, quand ce n'est pas sur les 1500 derniers. Plus politiquement correct, on pourrait tenter de définir cela comme "l'art de prendre appui sur son voisin afin de se maintenir à flots". Donc bon, pour une fois que les organisateurs d'un triathlon prennent leurs responsabilités et appellent un chat un chat (en l'occurrence, une bataille dans l'eau une bataille dans la baie) (note: je ne suis pas certain que les chats apprécient cette comparaison, vu leur aversion notoire pour l'élément liquide), on ne peut que les en féliciter ! Cet élan de gratitude passé, il me faut toutefois reconnaître que l'organisation n'était pas top-top, vu que la bataille dans la baie tant attendue s'est terminée en queue de poisson, ce qui est tout de même un comble ! (décidément, ce nom se prête fort bien aux jeux de mots en tous genres ;-). Pour faire simple, la course a été annulée quasiment au dernier moment pour des raisons budgétaires, la police de San Francisco qui devait en assurer la sécurité ayant brutalement augmenté ses tarifs sans crier gare. Du coup, je me suis vengé avec une grosse sortie vélo dans l'arrière-pays Berkeleyien, histoire de ne pas traumatiser mes jambes qui s'étaient mentalement préparées à cette terrible bataille. Je vous rassure : elles ont eu leur lot de travail... Truc piégeux quand on part à vélo dans le coin : pas le vent (pour ca, je vous conseille le Danemark), mais le froid, traître à souhait. C'est à dire qu'il ne fait pas exactement froid, il fait juste frais, donc on se dit qu'en pédalant ça ira bien. Surtout que le soleil éclatant procure une illusion de chaleur ; mais au bout de quatre heures, je suis rentré complètement congelé, sans jamais vraiment avoir eu l'impression d'avoir froid, mais mes membres engourdis étaient bien là pour me le signaler.

Dimanche : vengeance ! Il a fallu employer les grands moyens pour se remettre des émotions de la veille ! Et pour ça, rien de tel qu'un peu de pâtisserie, surtout quand il s'agit de tester une recette familiale (voir commentaires du message précédent). L'idée de génie, c'est que ça permet de combiner jardinage (au moins 10 secondes sont nécessaires pour cueillir les citrons) et cuisine ! L'activité rêvée d'un dimanche après-midi ;-) Alors si vous suivez bien les consignes, ça devrait ressembler à ça à la sortie du four :


Et une fois la part dans l'assiette, il faut admirer la superposition des trois couches fond de tarte / crème au citron / meringue avant de la manger. Vous pouvez même apercevoir derrière le plat de service, dont le contenu a déjà été bien attaqué par les colocs (qui remercient Myriam pour sa recette, et auxquels je m'associe vivement !). D'ailleurs Amira a déjà fini son assiette...


Bon, et puis un peu de mathématiques pour conclure : sachant qu'il faut deux citrons pour faire une tarte, et que je peux cuisinier deux pâtisseries par semaine, combien de temps faudra-t-il avant que le citronnier ne soit épuisé ?


A sa droite, vous pouvez entr-apercevoir l'extrême rangitude de ma chambre...

Muchas Muxus
ROdolphe

mardi 1 avril 2008

Publicité

Bonjour à tous !

Je profite de l'extraordinaire audience de ce blog pour faire un peu de publicité pour une création tout à fait originale, qui parait chaque année au 1er avril. Pour connaître de près les éditeurs, ce sont des gens très bien. Je vous invite donc à aller jeter un œil (et même les deux !)(n'oubliez pas de les récupérer après quand même...) sur le lien suivant : RAFT'2008
et à télécharger le pdf en urgence ! Certains articles sont absolument géniaux !

ROdolphe

P.S: Ceci explique aussi ma relative absence des derniers jours...